Le monde du tennis est en émoi après l’annonce par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) de la suspension à titre provisoire de Simona Halep suite à un test anti‐dopage positif au Roxadustat lors du dernier US Open.
Si l’ancienne numéro une mondiale en double, Rennae Stubbs, a préféré jouer la carte de la prudence à ce sujet, ce n’est pas le cas de la Française Alizé Cornet qui a affiché publiquement son soutien à la Roumaine alors que cette dernière pourrait être officiellement condamnée à une suspension ferme dans les prochaines semaines : « Avec toi jusqu’au bout Simona. C’est injuste mais tu gagneras ce combat », a écrit celle qui vient de mettre un terme à sa saison sur Instagram.
Une déclaration qui peut surprendre alors qu’elle n’hésitait pas à attaquer, il y a cinq ans, Maria Sharapova, qui revenait à l’époque d’une suspension de deux ans pour dopage et qui avait été invitée par plusieurs tournois importants comme Stuttgart, Madrid ou Rome. « J’espère que Bernard Giudicelli (le président de la Fédération française de tennis de l’époque) tiendra bon sur ses premières déclarations et ne lui offrira pas d’invitation pour Roland. Heureusement que je ne fais pas partie du comité qui prendra la décision, sinon je mettrais un bordel pas possible », déclarait la Niçoise en avril 2017 avant de conclure. « De manière générale, je trouve honteux que la WTA fasse la promotion d’une joueuse qui a quand même été déclarée positive. »
Pour rappel, Alizé a elle aussi failli avoir des ennuis en évitant de justesse une suspension en 2018 après avoir manqué trois tests de dépistage dans la même année.
Publié le vendredi 21 octobre 2022 à 18:51