12 titres en simple, finaliste à l’Open d’Australie en 1996, 4e mondiale… Anke Huber est aujourd’hui co‐directrice du célèbre tournoi féminin de Stuttgart. Interrogée par nos confrères de Tennis Magazine en Allemagne, Anke avoue qu’elle n’est pas vraiment envieuse de la période actuelle.
« La hausse importante des revenus et notamment ceux liés au contrat de marketing, c’est une évolution qui existe aussi dans d’autres domaines que le tennis. Mais pour vous dire la vérité, je suis vraiment contente de ne pas jouer à l’époque actuelle. Les joueuses sont encore plus présentes et exposées dans l’espace public. Cela n’était pas le cas pour nous. Les médias sociaux n’ont certainement pas facilité les choses. Si la situation du marché est telle et que les tournois paient ce type de prize money, c’est que les joueuses le méritent aussi. En ce qui me concerne : je suis satisfaite de la situation actuelle. Je n’ai pas à me plaindre. »
Publié le mercredi 20 juillet 2022 à 12:43