Dans une interview donnée à nos confrères de l’Equipe, Caroline Garcia explique avec ses mots la « dictature mentale » imposée par les contrôles anti‐dopage.
« Ce qui est vraiment dur, c’est que tu as déjà l’angoisse de « l’heure par jour « que tu ne peux pas rater (celle que les athlètes renseignent pour être localisables quotidiennement entre 5h et 23h, en cas de contrôle inopiné). Tu as droit à deux erreurs, deux no‐shows en 365 jours. (Si un sportif de haut niveau est coupable de trois manquements aux obligations de localisation, il peut être suspendu deux ans, le no‐show étant l’un des manquements possibles.) Sachant que tu as des décalages horaires partout, que tu voles dans tous les sens… Tu peux finir ton match à 23 heures, tu viens de perdre, tu es dans le coaltar, mais tu dois quand même préciser ton heure pour le lendemain »
Publié le dimanche 12 janvier 2025 à 10:53