Interrogé par le média suisse RTS, Conny Perrin, joueuse de la WTA, classée 255ème, ne mâche pas ses mots. Son discours plein de réalisme tranche avec d’autres prises de paroles plus lisses. Elle évoque notamment la pétition de la Géorgienne Sofia Shapatava (WTA 375) une démarche qu’elle n’aurait pas été capable de mettre en place : « C’est une question très personnelle et c’est son choix. C’est clair que c’est encore plus difficile pour ces joueurs mal classés qui n’ont pas de rentrée d’argent. Je l’ai vécu et je le vis encore certains mois, je sais que c’est galère. Mais personnellement, c’était mon choix de jouer au tennis. Donc c’était aussi ma responsabilité de galérer et de vouloir galérer. Je pense qu’il ne faut pas trop médiatiser les choses. On ne sait pas les discussions qui se passent et on ne peut pas aider tout le monde. Je pense que le plus important est de rester positif et de ressortir de cela encore plus fort. On ne peut pas prévoir les choses, juste faire au mieux ».
Publié le vendredi 17 avril 2020 à 10:49