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« Entre Iga Swiatek et sa psycho­logue, Daria Abramowicz, certaines règles liées à la rela­tion entre un psycho­logue du sport et un athlète ont malheu­reu­se­ment été dépas­sées », estime Dariusz Nowicki

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Alors que le cas Iga Swiatek, auteur de résul­tats déce­vants et d’un coup de sang envers un ramas­seur de balles à Indian Wells, fait beau­coup parler en Pologne, le site Interia Sport a décidé de s’in­té­resser à la rela­tion entre la 2e joueuse mondiale et sa psycho­logue depuis 2019, Daria Abramowicz.

Pour cela, le média polo­nais a décidé d’in­ter­roger un psycho­logue du sport, Dariusz Nowicki. Et le verdict de ce dernier est sans appel. Selon lui, les deux femmes sont trop proches : « Je voudrais commencer par dire que je ne voudrais pas commenter ce sujet, mais je pense que certaines règles liées à la rela­tion entre un psycho­logue du sport et un athlète ont malheu­reu­se­ment été dépas­sées, c’est‐à‐dire qu’elles ne sont pas respec­tées », a déclaré le spécia­liste avant de s’ex­pli­quer de manière plus précise. 

« Dans notre travail profes­sionnel, nous ne devrions pas nous permettre d’avoir des rela­tions aussi étroites. Parce que cela fausse l’évaluation de la situa­tion. Malheureusement, la plupart des erreurs de percep­tion se produisent lorsque des émotions sont susci­tées. Qu’il s’agisse d’émotions posi­tives ou néga­tives, nous commet­tons des erreurs dans l’exactitude de nos obser­va­tions. Une certaine distance psycho­lo­gique par rapport au client qui est un athlète, ou en général à l’équipe d’entraînement qui est proche de l’athlète ou de l’équipe, est néces­saire. Quelqu’un dans ce groupe doit faire preuve de bon sens et de maîtrise de soi émotion­nelle, et cette personne doit très certai­ne­ment être un psycho­logue. Bien que les entraî­neurs se permettent d’être très émotifs dans les situa­tions de départ, en tant que co‐participant à cet événe­ment, un psycho­logue profes­sion­nel­le­ment impliqué dans la psycho­logie du sport devrait être capable de garder ses distances et de ne pas s’impliquer dans les émotions. Ce n’est qu’à ce moment‐là qu’il pourra fonc­tionner effi­ca­ce­ment dans le cadre de ses compé­tences professionnelles. »