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Gabriela Andreiasu (prési­dente de l’agence anti dopage roumaine) : « Si Simona Halep apporte une aide substan­tielle et fournit des infor­ma­tions sur d’autres personnes qui violent les règles anti­do­page ou sur des entraî­neurs qui dopent d’autres athlètes, alors sa condam­na­tion pourra être allégée »

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En Roumanie, on s’ex­prime beau­coup sur le cas Halep. 

Les dernières décla­ra­tions de la prési­dente de l’agence anti‐dopage roumaine rappor­tées par nos confrères de TennisUpdate apportent encore des préci­sions utiles pour comprendre cette affaire. 

En effet, si Simona décide de colla­borer avec les auto­rités, elle pour­rait béné­fi­cier d’un allè­ge­ment de sa peine.

« Simona doit prouver son inno­cence si c’est comme elle le dit qu’elle ne sait pas comment cette substance est entrée dans son corps. Cependant, nous parlons d’un échan­tillon biolo­gique qui a clai­re­ment confirmé la présence de cette substance à la fois dans l’échan­tillon A et dans l’échan­tillon B. Pour l’ins­tant, Simona a deux viola­tions. Celle de la présence, mais aussi celle de l’usage. Si elle prouve comment elle l’a fait entrer dans son corps, la période peut être réduite. Mais pas plus de la moitié de la période autre­ment appli­cable. Ou bien elle peut apporter une aide substan­tielle et fournir des infor­ma­tions sur d’autres personnes qui violent les règles anti­do­page ou sur des entraî­neurs qui dopent d’autres athlètes. Si elle dispose de ces infor­ma­tions et qu’elle les fait connaître, pendant la période de gestion ou même après qu’une déci­sion finale a été prise, elle peut geler, avec l’ac­cord de l’Agence mondiale anti­do­page, la période de suspen­sion jusqu’à trois trimestres ».