En Roumanie, on s’exprime beaucoup sur le cas Halep.
Les dernières déclarations de la présidente de l’agence anti‐dopage roumaine rapportées par nos confrères de TennisUpdate apportent encore des précisions utiles pour comprendre cette affaire.
En effet, si Simona décide de collaborer avec les autorités, elle pourrait bénéficier d’un allègement de sa peine.
« Simona doit prouver son innocence si c’est comme elle le dit qu’elle ne sait pas comment cette substance est entrée dans son corps. Cependant, nous parlons d’un échantillon biologique qui a clairement confirmé la présence de cette substance à la fois dans l’échantillon A et dans l’échantillon B. Pour l’instant, Simona a deux violations. Celle de la présence, mais aussi celle de l’usage. Si elle prouve comment elle l’a fait entrer dans son corps, la période peut être réduite. Mais pas plus de la moitié de la période autrement applicable. Ou bien elle peut apporter une aide substantielle et fournir des informations sur d’autres personnes qui violent les règles antidopage ou sur des entraîneurs qui dopent d’autres athlètes. Si elle dispose de ces informations et qu’elle les fait connaître, pendant la période de gestion ou même après qu’une décision finale a été prise, elle peut geler, avec l’accord de l’Agence mondiale antidopage, la période de suspension jusqu’à trois trimestres ».
Publié le jeudi 27 octobre 2022 à 08:50