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Kim Clijsters, un retour pour quand ?

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Une glis­sade mal contrôlée près du filet, et voilà Kim Clijsters obligée de s’éloi­gner des courts de tennis. C’était il y a plusieurs semaines lors du tournoi de ‘S‑Hertogenbosch contre Romina Oprandi. Si la bles­sure est bel et bien réelle, la Belge a tout de même tenu à terminer la rencontre coûte que coûte : ce n’est qu’en­suite par la voie d’un commu­niqué laco­nique que l’on apprend la gravité du trau­ma­tisme. Verdict ? Plusieurs semaines d’in­dis­po­ni­bi­lité et une absence remar­quée sur le gazon londo­nien. Déjà au prin­temps dernier, la numéro deux mondiale avait dû revoir ses objec­tifs à la baisse en faisant une croix sur la tournée euro­péenne de terre battue. La cause cette fois‐ci : de multiples douleurs à l’épaule, aux poignets et une bles­sure à la cheville. Guère au mieux de sa forme, pour certains spécia­listes à l’époque, la retraite de Kim Clijsters n’est qu’une ques­tion de temps, eux qui se rappellent qu’en 2007, la native de Bilzen avait déjà raccroché la raquette.

Or, la Belge ne l’en­tend pas de cette oreille. Au lende­main de sa bles­sure à la cheville (tasse­ment des tendons), elle annonce : « Je suis frus­trée que ça m’ar­rive main­te­nant, juste avant l’un de mes tour­nois favoris. J’ai toujours aimé baigner dans l’am­biance de Wimbledon mais je n’ai pas d’autre choix que de me reposer, me soigner et ne pas jouer au tennis pendant quelques semaines ». Sur sa page Facebook, même son de cloche : « Pour moi, pas de Wimbledon cette année en raison d’une douleur à la cheville. Je suis très déçue. » Bref, des propos qui ne trans­pirent pas la rési­gna­tion, sinon l’envie de revenir au plus vite sur les courts. Aussitôt dit, aussitôt fait, la joueuse de tennis, après une période de conva­les­cence, a repris le chemin de l’en­traî­ne­ment depuis une semaine. Arrivée trois semaines aupa­ra­vant aux États‐Unis pour rendre visite à « la famille et aux amis », la Limbourgeoise n’a pas perdu une seconde pour se préparer à la tournée de dur outre‐Atlantique. Comme elle le confirme sur son site internet : « Les entraî­ne­ments se déroulent très tôt ou aussi tard que possible la journée. […]C’est dommage que je n’ai pas encore été en mesure de m’en­traîner à 100% depuis mon retour, mais bon, ça va venir ! J’étais surtout contente de reprendre la raquette après plusieurs semaines de conva­les­cence. En ce qui concerne le tennis, ça se passe plutôt bien et nous enre­gis­trons des progrès ». Quid de sa cheville meur­trie ? « Nous entrons douce­ment dans une phase plus inten­sive où nous analy­sons la réac­tion de la cheville après chaque effort […] Je travaille dur ».

Toujours est‐il qu’en dépit de ses efforts pour revenir au plus vite à la compé­ti­tion, Kim Clijsters n’a eu d’autres choix hier que d’an­noncer son retrait dans le cadre du tournoi de San Diego. Trop juste physi­que­ment, elle ne veut pas prendre le risque de brader la saison de dur Nord‐Américaine pour grap­piller quelques points en Californie, quand près de 3100 de son capital sont en jeu entre Toronto, Cincinnati et l’US Open. Loin d’être une recu­lade de sa part, ce choix est un pari sur l’avenir. En manque de compé­ti­tion, l’am­bi­tion fera la diffé­rence pense‐t‐elle comme le laisse entendre sa réac­tion au tweet du jour­na­liste reconnu Matt Cronin qui brocarde quelques futures lacunes au niveau du rythme comme son poten­tiel talon d’Achille lors de la tournée améri­caine : « Tu te trompes Matt ! » Espérons‐le aussi pour la Belge… Or pour l’heure, il n’y a pas vrai­ment de quoi crier victoire. Si la réédu­ca­tion de la joueuse se passe plutôt bien, son calen­drier est encore tenu secret du moins jusqu’à la semaine prochaine et l’an­nonce offi­cielle de son agence de mana­ge­ment, Golazo. Quoi qu’il advienne, la présence de la numéro deux mondiale à l’US Open est, elle, assurée, sauf bles­sure excep­tion­nelle. Tenante du titre, la joueuse n’a pas fait mystère de son envie d’aller défendre son bien sur les courts New‐Yorkais : « Toutes les épreuves du Grand Chelem ont quelque chose de parti­cu­lier, leur propre histoire, leur ambiance. J’aime parti­cu­liè­re­ment l’at­mo­sphère de l’US Open, je m’y sens un peu chez moi. Peut‐être parce que c’est l’en­droit d’où est origi­naire mon mari (Brian Lynch) et qu’il a de la famille ici. » Peut‐être que c’est aussi l’en­droit où elle a connu ses plus grands succès…