Alors que l’affaire entre Elena Rybakina et son coach, Stefano Vukov, fait beaucoup parler suite à la suspension de l’entraîneur croate par la WTA pour violation du code de conduite et aux révélations de The Athletic, Barbara Schett, qui a eu des mots forts à ce sujet, a également tenu à dénoncer un autre comportement qu’elle juge problématique au sein du circuit féminin.
Dans une récente interview accordée à Kicker, l’ex‐joueuse autrichienne a clairement ciblé le père de la joueuse canadienne, Leylah Fernandez, Jorge. Extraits.
Rybakina a récemment critiqué le manque de soutien de ses collègues féminines. En tant que personne extérieure, comment auriez‐vous géré cette affaire lorsque vous étiez en activité ?
Le problème, c’est que beaucoup de joueuses n’osent pas parler, car elles ont peur des conséquences personnelles. J’avais par exemple une peur bleue du père de Jelena Dokic. Je n’aurais probablement jamais rien dit parce que je pensais qu’il allait me tuer. C’était peut‐être encore un peu différent pour Dokic que pour Rybakina, parce qu’elle a aussi été battue, mais à 20 ans, on ne sait peut‐être pas encore ce qui se passe vraiment. On ne trouve peut‐être pas encore cela aussi tragique que plus tard. Mais je pense que certaines joueuses ont déjà parlé à la WTA à propos de Rybakina et Vukov. Il est important que l’anonymat soit préservé, car elles ont tout simplement peur. Et j’attends aussi avec impatience de voir ce qui va se passer avec le père de Leylah Fernandez, car c’est une folie de voir comment il se comporte avec sa fille… C’est grave que cela existe encore de nos jours et soit en partie accepté.
Publié le mercredi 26 février 2025 à 16:46