L’ancienne championne « utilise » souvent son exemple pour sensibiliser le public. Dernièrement elle a encore pris la parole pour expliquer le chemin parcouru depuis qu’elle a rangé sa raquette et qu’elle est devenu consultante pour les médias. On rappelle qu’elle avait été « martyrisé » par son père qui était son entraineur.
« Les gens sont choqués quand je dis que je ne déteste pas mon père. Je ne le déteste pas, je ne lui pardonne pas nécessairement. Je n’éprouve aucune haine, aucune amertume ni ressentiment envers les médias, ni même envers les trolls. Je ne suis pas une personne haineuse, amère ou pleine de ressentiment. J’ai traversé ce que j’ai traversé, mais j’ai survécu et je m’épanouis aujourd’hui pour une raison. Mais surtout, le jour où nous cesserons de parler des problèmes les plus importants de notre société et leur tournerons le dos, ce sera la fin de notre monde et de notre société. Partager mon histoire, dire la vérité, ne pas me taire m’a sauvé la vie. Pas de honte, pas de jugement, pas de stigmatisation, mais aussi pas de silence. »
Publié le vendredi 13 décembre 2024 à 10:10