A l’occasion de la suspension du circuit liée au coronavirus, nous avons décidé de vous proposer chaque jour des pépites, des contenus que nous avons rédigé depuis la naissance de notre projet WeLoveTennis, né en septembre 2006 avec le n°1 de GrandChelem devenu WeLoveTennis Magazine en juin 2019. Comme nous sommes à J‑75 de la reprise et que nous allions sortir le numéro 75 cela tombe bien. On commence donc ce Hall of Fame avec Amélie Mauresmo, marraine de notre passion.
Contexte
Rencontrée chez elle à Genève, Amélie Mauresmo nous consacre le 14 juillet 2006 beaucoup de temps. On enregistre la conversation mais quelques jours plus tard, on s’aperçoit qu’il n’y a rien sur la bande. On utilise alors notre mémoire car on avait pris aucune note. Du coup, on se concentre sur l’idée d’une interview première fois, le résultat est inégale alors qu’elle avait pris le temps de nous « raconter » sa vie alors qu’elle était numéro 1 mondiale. On a retenu pour vous deux passages.
La super pépite :
Ça fait quoi d’être numéro 1 mondiale ?
« C’est un petit peu abstrait parce que ce sont des souvenirs. Martina Navratilova, Chris Evert, c’est un rêve. En fait, je n’arrive pas à penser que c’est moi, il y a un truc que je ne connecte pas. Je ne me rends pas compte. »
Le bonus :
Ta première idole ?
« C’est Gabriela Sabatini. Mais je ne veux pas dire une idole mais un modèle, surtout dans le jeu, une certaine fluidité, la classe qu’elle avait sur le terrain. Tu voyais toujours sa tête de raquette partir, tu avais l’impression qu’elle enroulait parfaitement la balle. Je trouvais cela très esthétique. Sa raquette blanche – une Yamaha – apportait la touche finale, ses tenues aussi. J’avais les mêmes, des Sergio Tacchini. »
Publié le mercredi 25 mars 2020 à 12:15