AccueilWTAPeng Shuai sort de son silence avec un mail plus que déroutant

Peng Shuai sort de son silence avec un mail plus que déroutant

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13 jours exac­te­ment après avoir publié un texte sur Weibo, le Twitter chinois, accu­sant un ancien vice‐premier ministre chinois de viol, la joueuse chinoise Peng Shuai serait a priori sortie de son silence ce mercredi en envoyant un e‑mail au direc­teur de la WTA, Steve Simon. 

Un mail dans lequel elle s’en prend carré­ment à l’as­so­cia­tion des joueuses de tennis, qui avait publié un commu­niqué de soutien récem­ment. Elle dément égale­ment les allé­ga­tions d’agres­sion sexuelle qu’elle a elle‐même publiées le 4 novembre dernier. Date à partir de laquelle elle n’a plus donné de signe de vie. Troublant. 

« Bonjour à tous, c’est Peng Shuai.
Concernant les récentes infor­ma­tions publiées sur le site offi­ciel de la WTA, le contenu n’a pas été confirmé ou vérifié par mes soins et a été publié sans mon consen­te­ment. Les infor­ma­tions conte­nues dans le commu­niqué, y compris l’al­lé­ga­tion d’agres­sion sexuelle, ne sont pas vraies. Je ne suis ni disparue, ni en danger. Je me suis simple­ment reposée à la maison et tout va bien. Merci encore de vous soucier de moi.
Si la WTA publie d’autres infor­ma­tions à mon sujet, veuillez les véri­fier et les publier avec mon consen­te­ment. En tant que joueuse de tennis profes­sion­nelle, je vous remercie tous pour votre soutien et votre consi­dé­ra­tion. J’espère promou­voir le tennis chinois avec vous tous si j’en ai l’oc­ca­sion à l’avenir. J’espère que le tennis chinois deviendra encore meilleur. Encore une fois, merci pour votre consi­dé­ra­tion »
, aurait écrit l’an­cien 14e joueuse mondiale en simple dans un mail relayé par la chaîne de télé­vi­sion inter­na­tio­nale CGTN, un média direc­te­ment affilié au pouvoir chinois (voir le tweet ci‐dessous)

On ne va pas se mentir, le texte ne semble pas avoir été écrit par la même personne qui prenait presque tous les risques il y a deux semaines en voulant faire éclater la vérité sur ces agres­sions perpé­trées en très haut lieu. Sommes‐nous face à une simple rétrac­ta­tion person­nelle devant l’am­pleur média­tique ou bien a‑t‐elle été contrainte et forcée d’écrire cette lettre ? Le mystère demeure et l’in­quié­tude grandit davantage…