Depuis l’US Open 2022, lors duquel elle avait été contrôlée positive lors d’un test anti‐dopage, Simona Halep a vécu un calvaire.
Un calvaire qui a pris fin il y a quelques mois, lorsque le Tribunal Arbitral du Sport a réduit la suspension de la Roumaine de 4 ans à 9 mois, lui permettant de revenir sur le circuit dès qu’elle le souhaitait.
Mais pour l’ancienne numéro 1 mondiale, ces longs mois loin des courts ont été traumatisants à de nombreux égards. Elle était même bannie et exclue lorsqu’elle voulait aller voir des matches, ce qui l’a beaucoup affectée, comme elle l’a elle‐même déclaré.
« J’avais envie d’aller à Paris Bercy pour voir Sinner, mais je n’ai pas pu. Qu’ai‐je donc fait de mal pour ne pas pouvoir assister à un match ? C’est trop, à mon avis. Je n’ai pas regardé beaucoup de tennis… Parce que c’était trop douloureux de savoir que j’étais bannie et que je ne pouvais même pas jouer ou même regarder de matches dans la vie. Je me suis dit que je ne regarderais pas la télévision. J’ai regardé, je pense, un maximum de 8, 10 matches en deux ans »
Publié le jeudi 8 août 2024 à 12:47