10 jours après avoir accusé de viol un ancien vice‐premier ministre du parti communiste chinois, la joueuse chinoise Shuai Peng, ancienne 14e mondiale, n’a toujours pas donné signe de vie.
Une situation qui inquiète tout particulièrement la WTA et son président, Steve Simon : « Les récents événements en Chine concernant une joueuse de la WTA, Peng Shuai, sont très préoccupants. En tant qu’organisation dédiée aux femmes, nous restons attachés aux principes sur lesquels nous avons été fondés – égalité, opportunité et respect », a écrit Simon dans un communiqué publié sur le site de l’association.
« Peng Shuai, et toutes les femmes, méritent d’être entendues, et non censurées. Son accusation concernant la conduite d’un ancien dirigeant chinois, impliquant une agression sexuelle, doit être traitée avec le plus grand sérieux […] Nous félicitons Peng Shuai pour le courage et la force remarquables dont elle a fait preuve en se manifestant. Partout dans le monde, les femmes trouvent leur voix pour que les injustices puissent être corrigées. Nous attendons que cette question soit traitée correctement, ce qui signifie que les allégations doivent faire l’objet d’une enquête complète, équitable, transparente et sans censure. Notre priorité absolue et inébranlable est la santé et la sécurité de nos joueurs. Nous nous exprimons pour que justice soit faite », a conclu le PDG qui demande donc une enquête alors que la Chine est un des plus gros investisseurs du circuit principal féminin.
Sur les réseaux sociaux et notamment sur Twitter, un hashtag #WhereIsPengShuai a été créé pour alerter et tenter de retrouver la lauréate de Roland Garros 2014 en double.
Publié le dimanche 14 novembre 2021 à 18:40