En 2007, les Internationaux de tennis de Strasbourg ont franchi un palier avec l’arrivée d’Amélie Mauresmo, Jelena Jankovic et Marion Bartoli. Placé idéalement avant Roland‐Garros, le tournoi rassemble depuis quelques temps au moins deux joueuses du top 10 et plus de 15 joueuses du top 50. Mais cette année les organisateurs veulent taper un grand coup.
Les meilleures joueuses françaises seront présentes à Strasbourg du 19 au 24 mai prochain. Marion Bartoli, Tatiana Golovin et Virginie Razzano font déjà parties de la liste. Mais les organisateurs attendent plus. Pierre Staller et André Haass, respectivement directeur et directeur adjoint du tournoi, sont partis à Berlin pour tenter de s’entretenir avec… Serena Williams. « On a une piste concernant Serena, on va essayer de l’approcher. » ont expliqué les deux dirigeants. Ils devraient également tenter de faire revenir Jelena Jankovic qui, aux côtés d’Amélie Mauresmo, avait créé un engouement l’an dernier avec à la clé le record d’affluence battu et deux journées à guichets fermés.
Leur mission est d’autant plus difficile que le tournoi de Strasbourg a décidé de ne plus accorder aucune garantie aux joueuses et ce, quel que soit le statut… comme c’est la coutume chez certains organisateurs privés du circuit WTA. La mauvaise expérience de 2002 résonne encore dans la tête des Strasbourgeois : malgré les 500 000 francs (75 000 euros) pour s’attacher les services d’Ana Kournikova, la Russe n’avait fait qu’un petit tour avant de quitter précipitamment l’Alsace.
L’édition 2008 sera la dernière année où le tournoi aura le statut de « tournoi Open », c’est‐à‐dire ouvert à tous. En 2009, les choses changeront : Strasbourg ne pourra accueillir qu’une joueuse du top10. Il reste encore trois wild cards à distribuer cette année. En 2007, les organisateurs avaient décroché Amélie Mauresmo à deux heures du gong. Il ne reste plus que quelques jours pour réitérer le même miracle avec Serena Williams. A suivre.
Publié le mardi 13 mai 2008 à 13:05