Les coachs n’ont pas souvent pris la parole pendant cette crise liée au Covid‐19. Et pourtant, ils sont touchés encore davantage que les joueurs.
Nous avons donc joint l’un d’entre‐eux, le slovaque Vladimír Pláteník, aujourd’hui entraîneur de la joueuse russe, Anna Blinkova, après avoir permis à Daria Kasatkina d’atteindre le TQop 10.
Il confirme bien que les entraîneurs sont vraiment la dernière roue du carrosse : « Les coaches sont vraiment les dernières personnes auxquelles on pense pendant cette crise. Ils ne sont jamais dans les discussions et l’idée d’imaginer que l’on puisse créer un fonds pour les soutenir c’est de la science‐fiction. Souvent, nous sommes presque les « esclaves » des joueurs. J’ai suivi de près tout ce qu’il s’est dit. Tout le monde et c’est logique garde une position. Thiem a été clair, Djokovic aussi. Je pense qu’il faut juste que cette période permette un vrai changement de fonctionnement. Les institutions doivent mieux travailler entre‐elles et surtout il faut encore que les prize money soient revalorisés sur le circuit secondaire. Tout cela permettrait de donner plus de moyens à beaucoup plus de joueurs et donc naturellement et logiquement à la profession de coach. »
Publié le jeudi 7 mai 2020 à 10:42