Alors qu’elle va affronter Marion Bartoli en quarts de finale du tournoi de Dubaï, Caroline Wozniacki s’est longuement épanchée sur sa situation actuelle dans les médias. Passée par une période de doute, la Danoise semble aujourd’hui dans une forme resplendissante, comme en témoignent ses deux solides victoires aux Emirats contre Safarova et Zheng. Voici ses propos repris par Tennis.com.
Après une année 2012 en demi‐teinte, Caroline Wozniacki semble enfin retrouver le niveau qui est le sien. “Je prends juste beaucoup de plaisir à jouer au tennis et je suis très heureuse d’être ici. » Et ça se voit. L’ancienne numéro 1 mondiale reste sur un huitième à Melbourne et un quart de finale à Doha. Et pour l’instant, à Dubaï, elle ne fait pas dans le détail. Mais alors, qu’est ce qui a vraiment changer chez Caroline entre temps ? « Je pense que jusqu’ici, je ressentais ce sport plus comme un boulot. Je me disais dans ma tête « Okay, tu as a déjà fait beaucoup en si peu de temps ». Toutes les caméras et les yeux étaient rivés sur moi constamment. Il y a les médias, les sponsors, les fans, tout ça. Vous voulez faire plaisir à tout le monde et donner le meilleur de vous‐même sur le court. »
Une situation probablement compliquée à gérer pour une très jeune femme. Parce qu’on oublie souvent de dire que lorsque Caroline est arrivée au premier rang mondial en 2010, elle n’avait que 20 ans. Mentalement, il est difficile de se remettre en question en permanence afin de perdurer. On se dit qu’on a déjà tout fait, alors que tout peut encore arriver. « D’un seul coup, quand j’allais aux entraînements, je me disais « Okay, je gagne à peu près tout en ce moment ». Et j’avais besoin de me motiver, puis soudain je gagne moins. Et là je me dis « Oh, ce n’est pas aussi fun que ça l’était ». Car comme souvent, quand on a atteint les sommets, il est très difficile de retrouver le goût de la défaite. C’est ce qui est arrivé à Caroline, qui a peu à peu plongé.
Tombée au 11e rang mondial puis revenue récemment dans le top 10, la Danoise espère bien pouvoir remonter. Pour l’instant, elle a infligé deux claques à Lucie Safarova (6−2 6–2) et Jie Zheng (6−0 6–1) et sa future adversaire, Marion Bartoli, peut trembler. « Je sens que cette faim de victoire est en train de revenir, tout comme ce plaisir dans mon jeu comme quand j’étais une petite fille. Je voulais à l’époque juste jouer. Je voulais juste être ici ».
Bienvenue chez toi, Caroline.
Publié le jeudi 21 février 2013 à 13:52