Alizé Cornet semble aimer les fameux ascenseurs émotionnels. Alors qu’elle menait tranquillement 6–1, 5 à 2 face à la tête de série 2 du tableau Sofia Kenin, elle est tombée dans le fameux trou d’air : « Je n’ai besoin d’aucune foule pour devenir fou à l’intérieur (souriant). Donc je ne pense pas que [une foule] m’aurait rendu plus négatif ou plus folle ou plus quoi que ce soit sur le terrain quand j’ai souvent ce type de sentiment qui monte et prend possession de mon corps. C’était un deuxième set très serré, et dans le tie‐break, oh mon Dieu, je priais juste pour le meilleur sur chaque coup. »
Pour expliquer son attitude et notamment le fait de ne pas craquer alors que son adversaire a aligné 5 jeux de suite, Alizé Cornet a insisté sur son âme de guerrière : « Je me bats toujours, donc ce n’est pas nouveau, mais je dois avouer que ce soir a été difficile parce que j’avais une confortable avance de 6–1, 5–2 avec deux balles de match. D’une manière ou d’une autre, je dois avouer que j’ai un peu lâché ce qui lui a permis de revenir. J’ai même jamais penser que je pouvais gagner le 2ème set et donc le match comme je l’ai fait. »
Publié le lundi 24 août 2020 à 10:19