Alors que la WTA a décidé de s’associer avec l’Arabie saoudite pour l’organisation de son Masters féminin (du 2 au 9 novembre à Riyad, la capitale), de nombreuses question se posent en termes d’étique.
Connu pour son régime très autoritaire et ses nombreuses restrictions de liberté sur les femmes et les homosexuels, le pays de péninsule arabique est régulièrement accusé de vouloir laver son image en faisant marcher la planche à billets via le sport.
Questionnée à ce sujet en conférence de presse, l’Américaine Coco Gauff, qui a souvent eu des prises de position fortes, n’a pas caché une certaine retenue.
« Je mentirais si je disais que je n’ai aucune réserve. Évidemment, tu sais qui je suis et de quoi je parle. J’ai participé à presque toutes les décisions que j’ai prises concernant les joueuses de la WTA. J’ai notamment dit que si nous venions ici, nous ne pourrions pas simplement venir ici, jouer notre tournoi et repartir. Nous devons avoir un vrai programme ou un vrai plan en place. Nous avons discuté avec de nombreuses femmes ici en Arabie saoudite. L’une d’entre elles était la princesse Reema. Nous l’avons rencontrée à plusieurs reprises pour savoir quelle serait la meilleure approche à adopter pour entrer dans ce monde différent que les femmes des États‐Unis n’ont jamais connu. Je pense que pour moi c’était important et c’était l’une des questions que j’ai soulevées à propos des problèmes LGBTQ, des problèmes de droits des femmes, de la façon dont nous pouvons aider dans ce domaine. Je suis également très consciente que nous n’allons pas venir ici et tout changer. »
Publié le vendredi 1 novembre 2024 à 17:47