Azarenka, les vertus du travail et de la progression

Victoria Azarenka défend son titre, à Indian Wells. La Biélorusse commence sa campagne 2013 par un deuxième tour face à Stéphanie Foretz‐Gacon ou Daniela Hantuchova. L’année dernière, elle avait écrasé la concur­rence, battant succes­si­ve­ment Barthel, Kuznetsova, Goerges, Radwanska et Kerber, avant de corriger Sharapova 6–2 6–3, en finale. A l’époque, elle avait amélioré sa dyna­mique de victoires à 23 succès consé­cu­tifs. Cette saison, elle n’en est pas à un tel ratio. Mais ses 14 victoires d’af­filée pour­raient bien atteindre la ving­taine, en cas de perfor­mances répé­tées… Elle n’est plus numéro un mondiale, mais reste sur des titres à l’Open d’Australie et à Doha, avec, notam­ment, des succès sur Agnieszka Radwanska et Serena Williams. En confé­rence de presse, elle a confié son senti­ment quant à la défense de ce titre. Invitée à comparer sa forme de 2013 avec sa forme de 2012, elle a écarté la ques­tion. Son objectif ? S’améliorer, seule­ment s’amé­liorer. Vika est une bosseuse – on vous le confirme.

Ses ambi­tions dans le tournoi

« Je ne pense jamais à la manière dont j’ai joué hier ou par le passé. Je ne me repose pas sur les bons souve­nirs. Ca ne compte pas vrai­ment… Je préfère me construire de nouveaux souve­nirs. Vous vous rappelez toujours des choses posi­tives qui arrivent lorsque vous gagnez, vous ne vous rappelez jamais du coup droit ou du revers que vous avez raté dans le tournoi. Je suis donc extrê­me­ment excitée d’être ici (à Indian Wells) et j’es­père conti­nuer à bien jouer. Je suis très impa­tiente de disputer mon premier match. Tout commen­cera à partir de ce moment‐là. »

Sa forme de 2013, comparée à sa forme de 2012 

« Je ne compare pas ma forme. J’essaie juste de l’amé­liorer. J’ai progressé un petit peu dans tous les compar­ti­ments du jeu – dans mon dépla­ce­ment, dans mes frappes, dans mon agres­si­vité, dans mon service, dans mon retour. Je suis une perfec­tion­niste acharnée, en perma­nence. J’essaie de travailler sur tout et tous les détails, parce que j’es­time avoir encore une marge de progres­sion. C’est ce qui m’ex­cite toujours plus ! Savoir que j’ai la capa­cité de progresser toujours plus. Mais, évidem­ment, on ne peut pas s’amé­liorer énor­mé­ment d’un coup. Si je peux progresser, petit à petit, de deux ou trois pour cent dans chaque domaine, je vais tenter d’y parvenir coûte que coûte, parce que je sais que que c’est bon pour moi. »

Son objectif en 2013

« Je me fixe toujours mes propres objec­tifs. Le but ultime, c’est de se quali­fier pour le Masters de fin d’année. Ca montre votre constance durant la saison. Mais, ma prio­rité prin­ci­pale, ce sur quoi je me concentre, ce sont les tour­nois du Grand Chelem. »

Sa rela­tion avec RedFoo

« Mmmh, ça rend plus diffi­cile d’aller boire un café, c’est sûr… Mais, pour le reste, je n’ac­corde pas trop d’at­ten­tion à ce que disent les gens. On apprécie d’être ensemble, de passer des bons moments, de profiter. Redfoo, je ne l’ap­pelle jamais comme ça. Je l’ap­pelle simple­ment Stefan (NDLR : Stefan Gordy, de son vrai nom). »
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Publié le jeudi 7 mars 2013 à 12:16