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Bartoli pour la gagne

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Marion Bartoli est engagée cette semaine au tournoi de Moscou. Exemptée de premier tour, la tête de série numéro deux va s’y livrer un mano a mano à distance avec son homo­logue tête de série numéro un, Samantha Stosur. En jeu : la neuvième place mondiale.

L’objectif est annoncé pour le dernier tournoi de l’année : à Moscou, Marion Bartoli veut remporter le titre. L’idée ? Passer Samantha Stosur au clas­se­ment et s’oc­troyer la neuvième place mondiale. De quoi se rendre à Istanbul, pour le Masters de fin d’année, dans la peau de rempla­çante numéro un. Autant vous dire que les 470 points d’un succès en Russie consti­tuent une étape inévi­table. D’ailleurs, Sam elle‐même l’a reconnu en confé­rence de presse : « Nous allons garder un œil l’une sur l’autre au fur‐et‐à‐mesure du tournoi. »

La donne est simple : à la Race, Stosur pointe à 3920 points, devant les 3740 de Bartoli. Soit 180 unités. Si Marion perd avant la finale, c’est raté, quelles que soient les perfor­mances de son adver­saire austra­lienne. Si elle veut atteindre ses fins, elle doit compter sur une défaite de Stosur avant la finale et, elle‐même, être fina­liste ou remporter le tournoi. Pas inen­vi­sa­geable, puisque Samantha n’a joué qu’une seule finale, cette année, et c’était il y a huit mois, à Doha. Depuis, elle s’est toujours inclinée en quarts ou en demie.

Mais Bartoli n’a pas hérité d’un tableau facile dans cette Kremlin Cup 2012. Sofia Arvidsson en huitièmes ; puis Kirilenko, par exemple, devant son public – ou Pavlyuchenkova ; avant Cibulkova, Schiavone ou Wozniacki… Elle qui présente un ratio de 41 victoires pour 24 défaites cette année – contre 41 et 21 à Stosur, là aussi, c’est serré – n’a, pis, jamais brillé à Moscou en trois parti­ci­pa­tions. Forfait en quarts en 2011, abandon en 2008… Cela n’en­tame pas sa déter­mi­na­tion, comme elle le réaf­firme en confé­rence de presse : « Je veux bien jouer à Moscou pour terminer l’année en neuvième posi­tion. Ca me permet­trait d’aller à Istanbul en tant que première rempla­çante, plutôt que deuxième. Cette année, j’ar­rive à Moscou en bien meilleure forme que l’année dernière. Je suis impa­tiente que le tournoi débute. »

Et puis, point positif, il semble­rait qu’elle ait trouvé dans le public masculin mosco­vite une moti­va­tion supplé­men­taire… « J’aime les Moscovites, ils sont toujours habillés avec beau­coup de goût… » En espé­rant que ça l’inspire !