AccueilWTAWTA - OeirasBartoli : "Je ne me mets aucune pression"

Bartoli : « Je ne me mets aucune pression »

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Marion Bartoli n’est pas sortie d’af­faire. Après son beau retour de flamme lors du week‐end de Fed Cup face au Kazakhstan, le feu s’est à nouveau étouffé : Marion s’est inclinée, hier, à Oeiras, dès son entrée en lice. Son bour­reau ? Shuai Peng, vain­queur 6–0 1–6 6–4. En confé­rence de presse, Bartoli posi­tive néan­moins, forte d’une raison légi­time : il s’agis­sait de son tout premier match sur terre de la saison. Mais elle ne nous enlève pas ce goût, au fond de la gorge, d’une inquié­tude un peu âcre – alors qu’ap­proche à grands pas un tournoi de Roland Garros où l’on espère toujours voir briller les Françaises…

Son match
« Je ne me suis pas sentie à l’aise. De son côté, en face, elle (Shuai Peng) a extrê­me­ment bien joué, évidem­ment. J’ai fait tout mon possible sur le court, je me suis faite violence et j’ai été capable, notam­ment, de frapper quelques bons coups dans le deuxième set. Et puis, j’ai aussi eu l’im­pres­sion que cette troi­sième manche était vrai­ment serrée. On y a toutes les deux plutôt bien joué. Malheureusement pour moi, ce jeu, à 3–3, alors que je mène 40–15… Elle a joué un retour assez chan­ceux et ça m’a vrai­ment fait mal. A partir de là, ça s’est compliqué. »

Son expli­ca­tion
« Le premier match de la saison sur terre battue est toujours compliqué, pour moi. Forcément, dès le début de la rencontre, j’ai eu pas mal de diffi­cultés à trouver mon jeu et à me déplacer correc­te­ment sur le court. Par ailleurs, c’était un tirage vrai­ment pas évident… Mais je pense, fran­che­ment, que c’est bien d’avoir ce type de matches assez tôt dans la saison sur terre. C’est l’oc­ca­sions d’es­sayer de m’amé­liorer pour les gros tour­nois qui viennent. »

Ses pers­pec­tives
« La terre est une surface sur laquelle j’ai besoin de passer du temps. Cela n’a rien à voir avec les courts en dur, sur lesquels je suis tout de suite à l’aise. En 2011, je n’avais pas bien commencé la saison sur terre, mais j’avais été capable de faire de belles choses à Roland Garros (NDLR : elle avait atteint les demi‐finales). J’espère être capable de faire pareil cette année. La forme, ça ne vient pas tout seul. Cela néces­site de jouer beau­coup de matches et de beau­coup s’en­traîner. Mais je prends les matches les uns après les autres. Et je ne me mets aucune pres­sion. »