Samantha Stosur, éjectée du Top 10 suite à Roland‐Garros, reprend la compétition cette semaine à Stanford. Tête de série numéro deux, elle entre en lice la nuit prochaine face à Olga Govortsova – qui a battu Julia Goerges au premier tour (7−6 6–2). L’Australienne s’est confiée en conférence de presse sur sa coupure post‐Wimbledon et sur l’opportunité dont elle a disposé pour s’offrir des vacances à la maison.
« J’ai pris une bonne semaine de repos en Australie. Puis je me suis entrainée la dernière semaine quand j’étais là‐bas. C’était agréable d’être à la maison. Je n’y étais pas retournée depuis février. C’était une longue attente donc j’en ai vraiment profité. J’ai l’habitude de le faire après Wimbledon. Parce qu’après, avec l’US Open, ça devient très long d’être si loin de chez soi. […] Être joueur(euse) australien(ne) est certainement l’une des choses les plus difficiles. Mais ensuite, on a un petit avantage avec la pré‐saison. Et avec novembre, décembre et janvier, ça nous donne trois bons mois où l’on peut être à la maison. Ça compense un petit peu. »
La 13e joueuse mondiale est également revenue sur sa saison sur gazon, marqué par un troisième tour perdu face à Lisicki, et sur ses futurs objectifs.
« En fait, j’ai été plutôt contente de mon jeu. J’avais de bonnes sensations là‐bas. Même si ce n’était qu’un troisième tour, c’était probablement le meilleur Wimbledon que je n’ai jamais eu (elle égale sa meilleure perf’ à Londres, atteinte en 2009, ndlr). Cela a été une saison en dents de scie jusque là. Comme on revient sur dur, j’espère passer au niveau supérieur. »
Espérons pour elle qu’elle hausse son niveau, puisque, à partir du 5 août, elle devra défendre entres autres deux quarts à Cincinnati et l’US Open, et deux demies à Tokyo et Osaka.
Publié le mardi 23 juillet 2013 à 18:45